Ecrivain solitaire : pourquoi mon imaginaire ne me laisse-t-il pas d’autre choix qu’écrire ?

la montagne, les arbres, le soleil, les grands espaces : là haut je suis pleinement vivant

IL EST DES MOMENTS PROPICES AUX REVELATIONS

la montagne : accès direct à mon, imagination

Celui-ci en est un pour moi. Au moment de mettre en ligne pour la première fois un roman, j’ai envie de vous raconter pourquoi j’écris.

Pourquoi j’écris ?

Si je m’installe devant un clavier, j’écris.

Aussitôt.

Comme si les mots étaient retenus derrière une barrière, impatients, bouillonnant, déjà près, si pressés d’être libérés et de pourvoir s’exprimer.

Ça a toujours été comme ça.

Je ne sais pas pourquoi.

Je n’ai jamais (pas encore ?) connu le syndrome de la page blanche.

Je souffre de beaucoup d’autres syndromes mais pas de celui-là.

Et soit je me lasse de l’histoire que je rédige, soit le temps lui passe dessus, soit je vais au bout.

La lassitude s’exprimait surtout quand j’étais plus jeune. La lassitude ou plutôt l’envie de passer à une autre histoire très — trop — rapidement.

Puis le temps est passé, longtemps passé, sur mes histoires. Mon installation dans un cabinet de médecine générale, mes quatre enfants, nos nombreux déménagements — trop peu de voyages malheureusement — ont eu raison de ma motivation à écrire. Mais dès que mon emploi du temps s’est desserré, les histoires sont revenues !

Elles ne me quittent pas.

Puis, l’envie d’histoire longues s’est imposée et avec elle, la volonté farouche de terminer ces histoires. Comme une maturité. Comme si maintenant une voix m’avait ordonnée : « bon, assez joué maintenant, il est temps de murir et

j’écris pour ça : transmettre les émotions qui m’envahissent

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